Alors que les contrats de Joel Armia et Christian Dvorak viennent à échéance le 1er juillet, l’ancien entraîneur-chef du Canadien, Guy Carbonneau, croit qu’il n’y a aucune urgence pour Kent Hughes de se précipiter dans les décisions à leur sujet. Invité à commenter la situation, Carbonneau a évoqué une approche mesurée et stratégique.
Il n’y a pas de rush. On n’est pas pressé. Est-ce que la demande pour Christian Dvorak va être énorme à travers la ligue nationale? Pas nécessairement. À 4,45 millions $, je ne pense pas qu’il va avoir une amélioration de contrat. Même chose avec Joel Armia.
Guy Carbonneau
Carbonneau reconnaît que les deux vétérans peuvent encore contribuer, particulièrement dans des rôles de soutien.
C’est important d’avoir des gars qui marquent des buts, mais ça prend quelqu’un qui peut jouer en désavantage numérique.
Guy Carbonneau
Même si Armia et Dvorak ont été critiqués pour leur manque de constance ou leur lourde facture salariale, ils restent des joueurs de profondeur fiables, capables d’assumer des responsabilités défensives, notamment en infériorité numérique. Leur problème principal n’était pas tant leur rendement que le décalage entre leur impact réel et leur salaire.
Avec la fin de leurs ententes, Hughes pourrait choisir de leur offrir des contrats à rabais, ou tout simplement de tourner la page s’il souhaite faire de la place aux jeunes. Quoi qu’il en soit, Carbonneau prône la patience, estimant que le marché dictera leur sort.
Dans un contexte où chaque dollar compte sous le plafond salarial, il faudra que les deux joueurs acceptent un rôle et un salaire correspondant mieux à leur véritable valeur s’ils souhaitent continuer leur carrière à Montréal.